21 décembre 2010

Ne regardes pas par la fenêtre, elle pourrait te donner des envies d’ailleurs.


Depuis quelques temps la notion de fuite est omniprésente en moi. Fuir quoi, où, comment ? Je ne sais pas, mais fuir quand même.

Cette crise identitaire des bac+5 frappe tout le monde autour de moi, un peu avant le moment où tu finis tes études et où tu es censé(e) savoir où aller. Problème : tout le monde ne sait pas forcément.

Perso y’a une quinzaine d’année je me voyais bien fée/princesse (multitâche dès mon plus jeune âge), mais j’ai vite compris que ça ne figurait pas dans les fiches de poste de L’APEC.

Du coup il a un peu fallu se réorienter et puisque les places de ballerines, architectes d’intérieures et autres phases créatives se sont révélées être sans issu, il a bien fallu de désenchanter un peu et penser aux choses sérieuses.

Seulement voilà les choses sérieuses… ne sont pas épanouissantes pour un sous. On a beau se forcer un peu, rien n’y fait ! Comme une impression d’avoir perdu son temps. Ce même temps qui file si vite pour ne jamais revenir. Il faut vite comprendre que le temps, ça ne dure pas ! Que le sablier se vide bien plus vite qu’on ne le voudrait, et que lorsqu’il n’y en a plus du tout c’est trop tard. 19 ans ou pas.

Comme la variable est imprévisible pour chacun, il faut se dépêcher de faire tout ce qui nous fait envie bien vite. Comme une boulimie des actes, il faut faire la course pour être à peu près assuré (et encore) de ne pas se retrouver au fond d’un boite avant d’avoir eu le temps de respirer un instant.

Demain on arrive à 9 et du coup, ces photos de Nouvelle-Zélande, Australie et compagnie qui me faisaient tant rêver sont juste des inspirations que je ne peux plus ignorer. Mais les volontaires à l’aventure sont si peu nombreux, quel dommage. Les gens sont trop pressés de rentrer dans ces destins tout tracés. Le gout de l’aventure ne se cultive plus, et les road trip ne font rêver que moi désormais…

Le luxe suprême aurait été d’étudier toute sa vie, bien malheureusement il parait que c’est impossible de passer sa vie à lire et découvrir le monde qui nous entoure. Mais pourquoi donc ?

Espérons que j’aurai trouvé la solution avant de ne me mettre à cotiser mes 41 annuités (bientôt 91) sans broncher.

S.

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