26 août 2010

Faudrait que ça me revienne avant que ça me passe vite.

Cette envie de vivre des choses, nouvelles ou déjà vues. De vivre tout court. De dormir, de manger, de sortir. Il faudrait que ça prenne le pas sur cette envie de boire, qui devient une fâcheuse habitude.

Les cuites au champ c’est marrant mais ça ne dure pas longtemps. On a beau s’endormir assommée par l’alcool, le lendemain quand on se lève tout est pareil. Les mêmes têtes, les mecs pics, les mêmes peurs, les mêmes vides, la même incompréhension.

Et cette foutue envie de prendre le premier train et de me cacher sous ma couette pour pleurer jusqu'à épuisement. De me poser sur la grave, me laisser recouvrir par les vagues, ces même vagues.

Comme une envie de ne plus avoir à pousser cette porte en fer qui s’ouvre mal, et de remonter cette allée centrale que je haie. Et cette plaque, cette plaque qui me tue à chaque fois. Ces dates, ce nom, toi, je ne peux pas.